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Incendies en Grèce : "C'était vraiment apocalyptique", témoigne un touriste français

Alors que les incendies ravagent la Grèce pour le quatrième jour consécutif, un touriste français présent sur place témoigne de la panique face à l'arrivée des flammes.

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Radio France
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Une équipe de secouristes recherche des personnes disparues dans le village de Mati près d'Athènes, le 25 juillet 2018. (ANGELOS TZORTZINIS / AFP)

Ce sont les incendies les plus meurtriers en Grèce depuis des années. Au moins 81 personnes sont mortes dans les immenses feux qui frappent les alentours d'Athènes. "C'était vraiment apocalyptique", témoigne jeudi 26 juillet sur franceinfo Benoît, un touriste français de Montpellier qui se trouve sur place. Il est arrivé samedi à Mati, petit village côtier fortement touché par les feux, avec sa fille de 10 ans et son neveu de 18 ans pour une semaine de vacances. Installés à l'hôtel, ils se sont retrouvés en première ligne ce lundi lorsque l'incendie ultra-violent a dévalé la colline jusqu'au littoral où ils logeaient. 

On a entendu les voitures commencer à exploser de partout. Il y avait des hélicoptères et des Canadair dans tous les sens.

Benoît, touriste français

Face au danger, le père de famille a pris sa voiture pour se réfugier près de la mer. "À un moment, on a trouvé une plage et un parking. On a vu arriver toutes les colonies de vacances avec 500 enfants minimum, tous les gens paniqués qui garaient leurs voitures au bord de l'eau." Benoît, sa fille et son neveu entrent dans l'eau pour échapper aux flammes : "On a attendu et c'est là qu'on a entendu les voitures commencer à exploser de partout. Il y avait des hélicoptères et des Canadair dans tous les sens."

On a eu très peur parce qu'on voyait les flammes et les arbres qui s'embrasaient très vite

Benoît

"On a eu très peur parce qu'on voyait les flammes et les arbres qui s'embrasaient très vite mais on était dans l'eau donc ça permettait quand même d'être rassurés", raconte Benoît à franceinfo. "Il y a eu un moment de panique", reconnaît-il en évoquant le début de l'incendie. "Jusqu'à ce qu'on soit dans la voiture et qu'on ait quitté les quelques kilomètres où c'était très chaud, on était vraiment pas rassurés."

Benoît, sa fille et son neveu comptent poursuivre leurs vacances en Grèce jusqu'à la fin de la semaine.

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