Cet article date de plus de huit ans.
Tenu par le mémorandum, Tsipras affirme vouloir être ferme sur les retraites
Le feuilleton grec se poursuit en 2016. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a prévenu qu'il ne cèderait pas à des «exigences déraisonnables» de la part des créanciers de la Grèce sur la question des retraites mais les Grecs restent pessimistes sur l'issue du bras de fer. Selon un sondage, 61% d'entre eux pensent que la menace d'une sortie de l'euro réapparaîtra.
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«Les créditeurs doivent savoir que nous allons respecter l'accord (le mémorandum) à la lettre, mais cela ne signifie pas que nous cèderons à des exigences déraisonnables et injustes», a déclaré Alexis Tsipras dans une interview publiée dimanche 3 janvier 2016 par le journal grec Real News.
«Nous ne nous sommes pas engagés à trouver l'argent exclusivement à partir de coupes dans les retraites. Au contraire, l'accord (avec les créditeurs) prévoit la possibilité de mesures équivalentes, que nous avons déjà mises en route», a-t-il ajouté. Il a toutefois admis que le système de retraites était «au bord de l'écroulement» et devait être réformé. Le secrétaire général du ministère du Travail a d'ailleurs insisté sur la nécessité d'une réforme des retraites.«Si nous ne nous occupons pas du problème du système de sécurité sociale aujourd'hui, dans un an nous ne pourrons plus payer les retraites», a-t-il prévenu.
Retraites à 384 euros
Le ministère est chargé de la réforme du système qui devrait voir une diminution de moitié, à 384 euros par mois, de la retraite minimale garantie par l'Etat.
Le gouvernement Syriza, reconduit par les électeurs en septembre dernier, est ficelé par l'accord qu'il a signé avec la troIka (Europe et FMI), qui, en échange du financement des intérêts de sa dette, lui impose un certain nombre de mesures drastiques.
Un article de La Tribune montrait d'ailleurs que la marge de manoeuvre d'Alexis Tsipras est extrêmement mince. «Lundi 14 décembre, un projet de « programme parallèle » a été soumis aux députés grecs. Ce programme avait pour but de compenser les mesures d'austérité réclamées par les créanciers et que le gouvernement avait fait adopter depuis juillet dernier. Ce jeudi 17 décembre, le texte a été retiré. Selon des médias grecs, la cellule technique de l'Eurogroupe, l'Euro working group (EWG) aurait rejeté ce programme», écrivait Romaric Godin. Bref, pas question pour Alexis Tsipras de prendre des décisions non approuvées par Bruxelles.
Grâce aux mesures déjà imposées aux Grecs depuis l'accord du 13 juillet dernier, le gouvernement espère conclure la phase d'évaluation actuelle d'ici la fin février, et pouvoir ensuite passer à une discussion sur la réduction de la dette. En effet, toujours selon La Tribune, Athènes aurait dégagé en novembre dernier un excédent primaire de plus de 4 milliards d'euros, soit plus qu'attendu.
Alexis Tsipras se montre donc optimiste. Le Premier ministre s'est montré positif pour 2016, qui sera selon lui «l'année du retour de la Grèce après six ans de crise. Nous allons revenir à la croissance, mettre fin aux contrôles de capitaux, réduire la dette et revenir sur les marchés». Un optimisme guère partagé par les Grecs. Selon un sondage publié le 3 décembre par le journal Vima, 55% d'entre eux estiment que les choses vont empirer cette année et 61%, que la menace d'une sortie de l'euro réapparaîtra.
Retraites à 384 euros
Le ministère est chargé de la réforme du système qui devrait voir une diminution de moitié, à 384 euros par mois, de la retraite minimale garantie par l'Etat.
Le gouvernement Syriza, reconduit par les électeurs en septembre dernier, est ficelé par l'accord qu'il a signé avec la troIka (Europe et FMI), qui, en échange du financement des intérêts de sa dette, lui impose un certain nombre de mesures drastiques.
Un article de La Tribune montrait d'ailleurs que la marge de manoeuvre d'Alexis Tsipras est extrêmement mince. «Lundi 14 décembre, un projet de « programme parallèle » a été soumis aux députés grecs. Ce programme avait pour but de compenser les mesures d'austérité réclamées par les créanciers et que le gouvernement avait fait adopter depuis juillet dernier. Ce jeudi 17 décembre, le texte a été retiré. Selon des médias grecs, la cellule technique de l'Eurogroupe, l'Euro working group (EWG) aurait rejeté ce programme», écrivait Romaric Godin. Bref, pas question pour Alexis Tsipras de prendre des décisions non approuvées par Bruxelles.
Grâce aux mesures déjà imposées aux Grecs depuis l'accord du 13 juillet dernier, le gouvernement espère conclure la phase d'évaluation actuelle d'ici la fin février, et pouvoir ensuite passer à une discussion sur la réduction de la dette. En effet, toujours selon La Tribune, Athènes aurait dégagé en novembre dernier un excédent primaire de plus de 4 milliards d'euros, soit plus qu'attendu.
Alexis Tsipras se montre donc optimiste. Le Premier ministre s'est montré positif pour 2016, qui sera selon lui «l'année du retour de la Grèce après six ans de crise. Nous allons revenir à la croissance, mettre fin aux contrôles de capitaux, réduire la dette et revenir sur les marchés». Un optimisme guère partagé par les Grecs. Selon un sondage publié le 3 décembre par le journal Vima, 55% d'entre eux estiment que les choses vont empirer cette année et 61%, que la menace d'une sortie de l'euro réapparaîtra.
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