Les Grecs partagés entre la colère et le fatalisme
La Grèce se prépare à de nouveaux sacrifices financiers, sous la pression de ses créanciers.
L'avenir de la Grèce est toujours en suspens ce lundi 22 juin. Les créanciers du pays exigent une hausse de la TVA et une baisse des retraites. C'est l'avenir de la nation dans l'euro qui est en jeu.
Dans les rues grecques, les avis sont partagés. Certains sont inquiets, d'autres pas. À force, on s'est habitué aux mauvaises nouvelles. "On nous démolit depuis cinq ans. Il n'y a plus rien qui puisse nous effrayer maintenant. Pour moi, c'est mieux de retourner à la drachme, d'avoir notre propre monnaie", martèle un homme à la caméra de France 3.
"Ils veulent faire de nous une colonie"
Les demandes des créanciers de la Grèce choquent les retraités. "Ils veulent faire de nous une colonie", lance une femme qui s'est déjà vue retirer 450 euros de sa pension.
La Grèce est toujours au bord de la faillite, mais la colère ne gagne pas ses habitants. Au contraire : aujourd'hui, la bourse grecque a fini en hausse.
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