Alexis Tsipras arrive tout sourire à Bruxelles lundi 22 juin. Le Premier ministre grec n'est pas venu les mains vides. Toute la journée, il a détaillé ses nouvelles propositions, et il veut croire à un accord. "Il est temps d'aboutir à des solutions viables qui permettront à la Grèce de renouer avec la croissance", a-t-il notamment assuré.Espoir vite douché par le président de la Commission européenne. "Je ne sais pas si nous arriverons à un accord aujourd'hui, mais nous progresserons dans cette direction", a déclaré Jean-Claude Juncker."Un accord le plus vite possible"La Grèce a pourtant fait de véritables propositions à ses créanciers. Principale concession : les retraites. L'âge de départ pourrait passer à 67 ans, et les régimes de préretraites supprimés. Athènes propose aussi une hausse de la TVA, sauf pour l'électricité."Le Parlement grec peut sortir de cette crise et a pris ses responsabilités. (…) Cela doit ouvrir la voie à un accord le plus vite possible", a indiqué le président François Hollande. Il faut maintenant négocier dans le huis clos de Bruxelles. Les chefs d'État européens examinent depuis plusieurs heures les propositions grecques.