La volte-face d'Alexis Tsipras
Le Premier ministre a procédé à un report du calendrier pour le règlement de la dette grecque. Alexia Kefalas est en direct d'Athènes pour expliquer la situation.
Le leader du parti Syriza était censé trouver un accord avec ses créanciers pour le règlement de la dette grecque. Il n'en est rien. Vendredi 5 juin, Alexis Tsipras s'est exprimé au Parlement. "Il a gagné du temps, car il est pris dans l'étau entre d'un côté les exigences des créanciers du pays, le FMI et l'UE, dont dépend le versement d'une tranche de sept milliards d'euros, et de l'autre côté il doit gérer la fronde de son aile gauche", explique la journaliste Alexia Kefalas. La gauche du parti "ne veut plus entendre parler de l'austérité et conteste l'augmentation de la TVA de 10% ou celle de l'électricité de la nourriture et des médicaments".
Des propositions "absurdes"
Cette après-midi, Alexis Tsipras a fustigé les propositions des créanciers en disant qu'elles étaient "absurdes", précise la correspondante. Mais la solution passera peut-être par une rupture, soit avec les créanciers, soit avec son aile gauche.
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