Grèce : les raisons d'y croire
Pour François Lenglet, la situation entre la Grèce et l'Europe pourrait s'améliorer dans les prochains jours.
L'avenir de l'Europe et de la Grèce reste flou après le résultat du référendum du 5 juillet. Mais François Lenglet pense qu'il reste "une vraie chance pour obtenir un accord équilibré" entre les deux parties. Pour lui, cette chance est même plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était avant le référendum. Il détaille : "Tsipras est conforté par ce référendum, chez lui, dans sa majorité. Ce qui va lui permettre de faire avaliser, dans son Parlement, un éventuel compromis."
Le journaliste de France 2 poursuit : "Le 'non' grec a fait peur en Europe. Il a montré que pour un peuple, la monnaie unique ne vaut pas tous les sacrifices. Il y a une limite au prix à payer pour l'euro. Du coup, les autres pays du Sud (Italie, Espagne) se sont rapprochés de la Grèce. Ils sont moins durs alors qu'ils étaient aussi durs que les Allemands il y a peu."
Un compromis est-il possible ?
Enfin, François Langlet revient sur la déclaration conjointe franco-allemande. Les dirigeants français et allemand laissent la porte ouverte aux négociations. "Ni François Hollande ni Angela Merkel n'ont grillé leurs cartouches [...]. ils se préparent à œuvrer pour le compromis", Tout devrait se jouer dans les prochaines heures.
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