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Grèce : enquêtes sur des liens entre la police et des néonazis

Deux généraux de la police ont démissioné lundi, alors que des enquêtes sont en cours autour de liens présumés entre Aube dorée, le parti néonazi grec, et des policiers.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des policiers faisant face à des manifestants, à Thessalonique (Grèce), au lendemain de la mort d'un musicien militant antifasciste, le 18 septembre 2013. ( MAXPPP)

Deux généraux de la police grecque ont démissionné, lundi 23 septembre, quelques jours après le meurtre d'un musicien antifasciste par un membre présumé du parti néonazi Aube dorée. La direction de la police a annoncé, dans un communiqué, la démission des deux directeurs régionaux pour le sud et le centre du pays. Par ailleurs, une enquête est en cours sur des liens éventuels entre des policiers et le parti d'extrême droite.

Dans le même communiqué, la direction de la police a également révélé que plusieurs de ses cadres basés sur l'île d'Evia, au nord d'Athènes, ont été suspendus. Ils sont soupçonnés de ne pas avoir effectué une enquête sur des locaux d'Aube dorée, situés près d'un commissariat de police. Des armes y auraient été entreposées.

L'assassinat le 18 septembre d'un rappeur d'extrême gauche, Pavlos Fyssas, 34 ans, par un néonazi et membre présumé d'Aube dorée, a consterné la Grèce. Les autorités ont été poussées à agir contre ce parti, qui dispose de 18 députés sur 300 au Parlement. Des manifestations parfois violentes ont eu lieu dans le pays pour protester contre ce meurtre. Aube dorée surfe sur la grave crise économique qui frappe la Grèce, les baisses de salaires et le discrédit croissant de la classe politique.

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