DIRECT. La Grèce a envoyé ses nouvelles propositions à Bruxelles

Le contenu des mesures proposées par Athènes n'est pas encore connu dans le détail.

Une pièce d\'un euro grecque, portant le symbole de la chouette et l\'inscription en alphabet grec \"euro\".
Une pièce d'un euro grecque, portant le symbole de la chouette et l'inscription en alphabet grec "euro". (KAI PFAFFENBACH / REUTERS)
Ce qu'il faut savoir

La Grèce a présenté, jeudi 9 juillet, ses ultimes propositions de réformes pour tenter de convaincre ses partenaires européens de débloquer une nouvelle aide financière et lui éviter ainsi la faillite et une sortie de la zone euro. Les propositions sont arrivées peu après 22 heures (heure de Paris) sur le bureau du président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, comme le confirme son porte-parole sur Twitter.

Les propositions sont arrivées. Jeroen Dijsselbloem et Jean-Claude Juncker ont bien reçu les nouvelles propositions d'Athènes. D'après le Guardian (en anglais), la Grèce "accepte une cure d'austérité sévère" en échange d'un nouveau prêt et "d'un modeste allègement de sa dette". Le quotidien évoque des économies à haute de 13 milliards d'euros.

 Le Parlement grec va se réunir. Le gouvernement grec va demander vendredi au Parlement l'autorisation de négocier sur un texte énumérant des "actions prioritaires" et qui pourrait servir de base à un accord avec les créanciers internationaux du pays.

Vent d'optimisme. L'atmosphère a changé ces dernières heures dans les discussions entre la Grèce et ses partenaires européens, et les chances de parvenir à un accord avant la date butoir de dimanche sont désormais supérieures à 50%, affirme le ministre des Finances irlandais.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #GRECE

00h19 : Si vous n'arrivez pas à dormir et que l'envie de lire la proposition grecque, en anglais, vous prend, rendez-vous sur le site du journal Naftemporiki, qui a mis tout le document en ligne.

00h11 : Athènes propose en outre de réduire les départs à la retraite anticipés. La réforme des retraites faisait partie des points d'achoppements entre Tsipras, qui refusait d'y toucher et les créanciers de la Grèce, qui estimaient que les retraites grecs étaient trop généreuses.

00h04 : La Grèce propose également de réduire de 300 millions d'euros ses dépenses en matière de défense, d'ici la fin 2016.

00h04 : Le Parlement grec a mis en ligne les propositions envoyées par Athènes à Bruxelles. Mais le site est probablement saturé et inaccessible.

00h01 : Athènes propose une hausse de la TVA, des réformes sur les retraites et la fonction publique, annonce l'AFP.

23h44 : D'après les informations du Guardian (en anglais), qui semble avoir eu accès à une partie des propositions de réforme du gouvernement Tsipras, la Grèce "accepte une cure d'austérité sévère" en échange d'un nouveau prêt et "d'un modeste allègement de sa dette". Le quotidien britannique évoque des économies à hauteur de 13 milliards d'euros.

22h22 : Alors que le pays est en pleine tourmente, Santorin, l'une des îles grecques les plus visitées, semble épargnée.

(FRANCE 2)

22h17 : Le président de l'eurogroupe, Jereon Dijsselbleom, a reçu les nouvelles propositions grecques, annonce son porte-parole.

21h50 : A Athènes, sur la place Syntagma, des Grecs manifestent, devant le Parlement. Ceux qui sont rassemblés là brandissent aussi bien leur drapeau national que le drapeau européen.










(ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)


21h27 : Les jours prochains seront cruciaux pour la Grèce. Les dirigeants européens ont donné jusqu'à dimanche au gouvernement d'Alexis Tsipras pour trouver un accord avec les créanciers du pays. Voici l'agenda de ces cinq jours brûlants.

21h29 : @Fabien17 : Quant au contenu des propositions envoyées à Bruxelles, il reste inconnu. Et des rumeurs circulent depuis cet après-midi, alors qu'aucun document n'avait encore été envoyé. Nous attendrons donc d'avoir une source sûre pour vous en dire plus.

21h16 : @Fabien17 : Sur Twitter, le journaliste indépendant Nick Barnets annonce que les propositions de la Grèce ont été envoyées à Bruxelles. Et demain matin, le groupe parlementaire de Syriza se réunira dès 8 heures, pour en discuter.

21h15 : Le Fonds monétaire international (FMI) ne réservera pas de traitement de faveur à la Grèce. Sa directrice générale, Christine Lagarde, rencontrée à Washington, a rappelé, devant la caméra de France 2, que "la Grèce est en dette vis-à-vis du FMI, donc vis-à-vis de la communauté internationale".

(JACQUES CARDOZE et REGIS MASSINI - FRANCE 2)

20h54 : Le gouvernement grec consultera demain le Parlement sur les propositions de réformes qui doivent être envoyées à Bruxelles.

20h18 : Les Athéniens sont de nouveau rassemblés devant le Parlement grec, en attente eux aussi, des propositions que le gouvernement doit présenter à l'Union européenne pour sortir de la crise.

(EVN)

20h19 : Il semble que les ministres grecs soient prêts à rendre leur copie. Le journaliste de Libération Jean Quatremer en témoigne sur Twitter. La présidente du Parlement, Zoé Konstantopoulou, se trouve avec le Premier ministre Alexis Tsipras.

19h46 : Si la crise – conjoncturelle – et la récession provoquée par les exigences des créanciers y sont pour beaucoup, les défauts structurels de l'Etat grec expliquent aussi en grande partie l'impasse dans laquelle il se trouve actuellement. A commencer par l'absence de cadastre. Notre journaliste Catherine Fournier passe en revue ces failles et les mesures amorcées pour y remédier.




(ARIS MESSINIS / AFP)

19h18 : Les cerveaux français sont mis à contribution. Plusieurs fonctionnaires du ministère des Finances sont partis à Bruxelles pour épauler le nouveau ministre des Finances grec, Euclide Tsakalotos, à rédiger les nouvelles mesures promises par la Grèce. Les détails, dans notre article.

18h21 : Effacement de la dette, Grexit, risques géopolitiques… Véronique Auger, rédactrice en chef de l'émission "Avenue de l'Europe", sur France 3, a répondu à vos questions, cet après-midi, à propos des conséquences internationales de la crise grecque. Retrouvez ses explications, dans cet article.

16h02 : Qui a dit que les Grecs ne travaillaient pas assez ? Le site Alterecoplus.fr a comparé le temps de travail dans les différents pays d'Europe. Et les Grecs qui ont un emploi – certes, le chômage est supérieur à 25% – sont ceux qui, au sein de l'Union européenne, travaillent le plus longtemps chaque semaine, avec 40,6 heures en moyenne en 2014.

15h05 : Merci d'avoir participé à ce chat et d'avoir posé vos questions. A bientôt !

15h05 : C'était la dernière question de ce chat.

15h04 : Mais l'austérité n'a rien à voir avec Bruxelles. Et les réformes n'ont rien à voir avec Bruxelles non plus. Pensez-vous que dans le monde tel qu'il évolue la France puisse rester immobile ? La question est de savoir comment s'adapter en ne laissant personne de côté. Les pays scandinaves ont réussi, il n'y a pas de raisons que les autres pays ne puissent pas réussir, en particulier la France.

15h02 : Bon... du coup, avec tout ça... Bruxelles a définitivement abandonné l'austérité, rassurez-moi ?

15h01 : Je suis tout à fait d'accord. L'effacement de la dette est une chose, la reprise de l'économie grecque en est une autre. C'est le vrai défi d'Alexis Tsipras : il faut qu'il mobilise à la fois son peuple et la classe politique pour transformer l'économie de son pays et la mettre aux standards actuels.

15h00 : A quoi sert d'effacer une dette si la Grèce n'est pas en mesure de faire respecter l'imposition dans leur pays ? Celle-ci va revenir de plus belle et on va encore demander aux autres pays de se serrer la ceinture pour aider la Grèce.

14h59 : Je ne suis pas sûre que les paradis fiscaux soient la tasse de thé d'Alexis Tsipras.

14h59 : Si la Grèce sort de la zone euro, pourrait-elle devenir un paradis fiscal?

14h58 : Pour l'instant, je suis étonnée de voir que Barack Obama n'est absolument pas dans le jeu, d'une façon ou d'une autre. Il faut se rappeler que si en 1953 on a effacé la dette de l'Allemagne, c'est aussi parce que cela arrangeait les Américains.

14h57 : Quelle est l'influence des Américains dans cette affaire de la crise grecque? Ils n'ont pas intérêt à voir la Russie se rapprocher de la Grèce et doivent certainement agir d'une manière ou d'une autre, non ?

14h56 : Le Parlement européen, on voit bien qu'Alexis Tsipras veut le mettre dans le jeu, puisqu'il est allé le rencontrer hier. Il joue la carte politique au sens large. Ce serait souhaitable qu'il y ait des députés européens dans la négociation, à un bémol près : cela va rallonger les délais de prise de décision. Or il y a urgence.

14h55 : Qui a son mot à dire dans les négociations ? Seulement la Commission ? Ou le Parlement peut dire quelque chose?

14h54 : Personne ne le sait. Alexis Tsipras est un homme de coups. Il fera appel au référendum s'il en a besoin.

14h54 : Toute négociation sera-t-elle suivie par un référendum grec? Comment discuter avec le couperet du "non" populiste? Tsipras sera-t-il forcé de faire un autre référendum pour ne pas mécontenter sa base ?

14h53 : La Grèce n'a pas été seule à mentir sur l'état de son économie. L'Italie a aussi menti. La Grèce n'a pas été seule à ne pas respecter les règles de Maastricht. La France et l'Allemagne en ont fait autant. Autant de raisons qui ont poussé les uns et les autres à fermer les yeux sur ce que faisait leur voisin. La Commission européenne n'a pas joué son rôle par manque de courage vis-à-vis des dirigeants de tous ces pays. Personne n'a les mains propres dans cette histoire.

14h50 : Veronique, pourquoi aucun leader politique grec n'a jamais été condamné pour avoir truqué les chiffres au moment d'entrer dans la zone euro ? Même question à propos de Goldman Sachs.Merci!

14h50 : mais le cas de la Grèce n'est il pas exceptionnel ?? Tout est parti d'un mensonge ? Non ?

14h49 : Effectivement, la grenouille a voulu se faire plus grosse que le bœuf en absorbant 13 pays en quelques années dont certains très pauvres. D'autant que ses structures dirigeantes restent inadaptées.

14h48 : A force d'enchaîner les crises (2008 , etc), l'Union européenne est elle vraiment efficace ? N'a-t-elle pas trop élargi son périmètre ?

14h48 : Je ne suis pas sûre que la Bulgarie veuille que la Grèce sorte de l'euro. Mais c'est vrai que les Bulgares râlent contre la victimisation perpétuelle des Grecs en affirmant que eux aussi souffrent économiquement.

14h47 : Les Bulgares veulent que la Grèce sorte de l'euro car ils trouvent que la Grèce est favorisée, comparé à leur pays et à la Roumanie qui sont beaucoup plus pauvres. Qu'en pensez-vous ?

14h46 : Bien sûr. Et dans la zone euro, et dans l'Union européenne. Par exemple, Monaco négocie en ce moment pour se rapprocher de l'UE, alors qu'ils sont déjà dans l'euro. Tout simplement parce que cela va permettre aux produits qu'ils fabriquent (pharmacie, cosmétique) d'être vendus dans l'Union européenne. Autre exemple : l'Ukraine qui voit bien que ses voisins européens qui sont rentrés dans l'Union sont plus riches et plus libres qu'elle.

14h44 : et y a encore du monde qui veut entrer dans la zone euro après toutes ces histoires autour de la Grèce ?

14h44 : Il faut rester optimiste. L'Union européenne ne s'est bâtie que de crise en crise. Le pire n'est jamais sûr !

14h44 : La crise grecque n'est-elle pas une formidable opportunité pour recarder tout le monde, et permettre aux peuples d'être entendus... et écoutés ?Ce coup de pied aux fesses, toutes les fesses, sera peut-être salutaire !Espérons-le ! Sinon, adieu l'Europe...

14h43 : C'est un grand débat récurrent. Faut-il aller plus loin dans le fédéralisme ? Je pense que c'est assez inéluctable et que c'est la raison pour laquelle on assiste à des prurits nationalistes un peu partout en Europe. En effet, on marche vers une intégration très poussée mais dans le désordre et sans demander l'avis des peuples.

14h41 : Est-il temps de créer un état fédéral européen pour stopper la crise grecque ?

14h41 : Bien sûr. Le Portugal, l'Espagne puis l'Italie et enfin la France, dans l'ordre. C'est un risque, mais rien n'est écrit d'avance. Si nous restons solidaires, comme c'est écrit dans les textes, on peut réussir à sortir de la crise la tête haute.

14h39 : Bonjour Madame, si le scénario de la sortie de la Grèce de la zone euro venait à se réaliser, pensez-vous qu'un pays comme le Portugal puisse devenir instable dans le futur ?