Grèce : Hollande, le conciliateur, Merkel, l'intransigeante
En français comme en allemand, les mots sont identiques. François Hollande et Angela Merkel veulent se montrer unis; ils prennent acte du résultat du référendum et l'assurent ; la porte des négociations reste ouverte, désormais c'est à Alexis Tsipras de prouver sa bonne volonté avec de nouvelles propositions, des propositions sérieuses dit le président français, en écho à la chancelière allemande. La balle est dans le camp des Grecs et il y a urgence. Le 20 juillet la Grèce doit encore rembourser 3,5 milliards d'euros.
"Le principe européen qui nous gouverne , dit Angela Merkel, c'est la solidarité... Or, nous avons déjà fait preuve de beaucoup de solidarité, notre dernière proposition pour la Grèce était très généreuse. Il faut aussi que chaque pays assume sa propre responsabilité."
Au-delà du vocabulaire commun, chacun tient son rôle. D'un côté, François Hollande le conciliateur, qui tente encore de servir de médiateur. De l'autre, une Angela Merkel toujours intransigeante. Au-delà du couple franco-allemand, la chancelière allemande rappelle que ce sont bien 18 membres de la zone euro qui vont examiner aujourd'hui les propositions grecques. Lassés du feuilleton grec, la plupart d'entre eux sont désormais prêts à voir Athènes faire ses bagages.
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