Géorgie : des manifestants demandent la libération du chef de l'opposition
La situation est tendue en Géorgie depuis un scrutin contesté à l'automne 2020. Le Premier ministre est démissionnaire, les gens sont dans la rue et le chef de l'opposition est en prison. Retour sur une semaine mouvementée.
Vendredi 26 février, à Tbilissi, une marée humaine a envahi la capitale de la Géorgie, jusqu'au siège du Parlement. Dans les rangs, des milliers de manifestants et des drapeaux géorgiens et européens, comme un symbole de la lutte qui se joue. "L'idée c'est de défendre la liberté de la Géorgie et sa démocratie et de défendre aussi son avenir européen", explique David Bakradze, membre du Parti européen de la Géorgie.
Arrestation du chef de l'opposition
Mardi 23 février, un commando d'une centaine de policiers a investi les locaux du principal parti d'opposition. Les policiers sont venus chercher Nika Melia, 41 ans, chef du mouvement national unifié, décrit comme le principal opposant au pouvoir. Il est accusé de violences lors de manifestations anti-gouvernementales en 2019, un prétexte dénonce l'opposition. Les manifestations se multiplient pour demander sa liberté.
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