Ils se sont imposés face aux alliés de l’Ukraine. Après deux jours de tractation, les pays émergents, soucieux de ne pas choisir entre Moscou (Russie) et Kiev (Ukraine), ont su œuvrer en faveur d’une déclaration finale. L’agression russe n’est pas mentionnée, seul l’emploi de la force est dénoncé. La meilleure façon d’obtenir un consensus selon un analyste. "Je considère que le fait que le nom de la Russie n’ait pas été mentionné constitue une concession à la Russie", explique Michael Kugelman, directeur de l’Institut de l’Asie du Sud au Wilson Center de Washington
Pas d’avancée sur la question du climat
"Mais je dirais que les États-Unis et certains de leurs alliés occidentaux ont été apaisés grâce à des textes qui indiquent essentiellement que la guerre en Ukraine a eu des conséquences économiques mondiales très préjudiciables", poursuit-il. Une position dont le G20 n’a pas de quoi être fier, a rapidement réagi l’Ukraine. Le chef de la diplomatie russe y voit lui un succès. Sur le volet climat, les chefs d’État du G20 n’ont même pas réussi à mentionner qu’ils avaient un désaccord sur la réduction des énergies fossiles. Des résultats insuffisants selon Emmanuel Macron.
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