François Hollande est arrivé mercredi soir tard enInde. A ses côtés, sa compagne Valérie Trierweiler mais aussi de nombreux chefsd'entreprise français, et cinq ministres. Lors de cette visite de deux jours,il s'agit pour le chef de l'Etat de concilier visite diplomatique et contrats économiquesavec, en premier lieu, l'espoir de conclure prochainement la vente de 126avions Rafale, un contrat évalué à 12 milliards de dollars.Accords politiques et économiques Dans un premier temps, le couple présidentiel a étéaccueilli officiellement jeudi dans la matinée par le Président indien PranabMukherjee et le Premier ministre Manmohan Singh. Ils ont ensuite participé àune cérémonie au mémorial du Mahatma Gandhi, lieu de crémation du père de l'indépendancede l'Inde sur lequel François Hollande a lancé une poignée de pétales de roses.Le chef de l'Etat s'est aussi rendu au lycée français et devrait terminer sonséjour par une visite vendredi à Bombay, la capitale financière.Areva, Dassault, Alstom...plus de 60 patronsprésentsMais il va surtout falloir à François Hollande, au-delà descérémonies officielles, parvenir à développer des accords économiques entre lesdeux pays. Deux de ses prédécesseurs, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avaientdéjà oeuvré en ce sens avec la plus grande démocratie du monde.Plus de 60 chefs d'entreprise françaises accompagnent le président enInde. Parmi eux, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, qui espèreconclure avant la fin de l'année la vente des Rafale à l'Inde. La semainedernière, le chef d'état-major de l'armée de l'air indienne a évoqué unesignature de ce contrat "avant la mi-2013 ".Autre grand contrat en cours de négociations avecl'Inde, la construction de deux réacteurs nucléaires EPR par Areva à Jaïtapur,à 400 km au sud de Bombay. Alstom s'intéresse pour sa part au métro deBangalore (dans le sud du pays).