François Hollande confirme la mort de l'otage français Philippe Verdon
En déplacement au Mali ce lundi, François Hollande s'était déjà montré quelque peu pessimiste concernant le sort de Philippe Verdon : "Il y a une probabilité très forte qu'un des otages " enlevés au Mali "soit mort " avait déclaré le président de la République.
François Hollande exprime lundi soir, dans un communiqué officiel, sa "totale solidarité " aux proches de l'otage français, enlevé le 24 novembre 2011 au Mali en compagnie de Serge Lazarevic, dans leur hôtel à Hombori. Les deux hommes étaient en mission pour un projet de cimenterie ; leurs proches ont toujours nié les rumeurs qui faisaient d'eux des mercenaires ou des agents secrets.
"Je partage l'indignation des Français et je rappelle que les responsables de la mort de notre compatriote devront être identifiés et traduits devant la justice " a-t-il précisé, ajoutant que "la dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autospies permettront de connaître les causes de son décès ".
Le comité de soutien de Philippe Verdon affirmait il y a quelques mois que le géologue français souffrait d'ulcère et de tachycardie avant même son enlèvement.
Sept Français encore détenus en Afrique
La mort de Philippe Verdon, 53 ans, avait été annoncée par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en mars dernier. François Hollande a également eu un mot à destination des familles d'otages français toujours prisonniers à travers le monde : "Je mesure l'angoisse des familles dont les proches sont toujours retenus en otages au Sahel et je tiens à les assurer que le gouvernement continue à se mobiliser pleinement pour obtenir leur libération et leur retour en France ".
Cinq Français restent à l'heure actuelle détenus dans cette région d'Afrique ; Serge Lazarevic donc, enlevé en compagnie de Philippe Verdon, ainsi que les quatre salariés d'Areva (Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret) enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit au Niger. Deux autres citoyens français ont été enlevés à la fin de l'année, l'un, Gilberto Rodriguez Leal, au Mali à la frontière mauritanienne, et l'autre, Francis Collomp au Nigeria.
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