ExoMars 2016 a quitté l'orbite de la Terre et se dirige vers Mars
La mission Exomars 2016 est désormais sortie de l’orbite de la Terre et file vers Mars : ce lundi soir, après le lancement de l’engin par l'Agence spatiale européenne depuis Baïkonour au Kazahstan, le directeur du vol de la sonde a confirmé ce lundi soir sa séparation réussie avec l'étage propulseur Briz-M du lanceur russe Proton.
Is it a bird? Is it a plane? No, it's @ESA_ExoMars & its propellant tank!Taken 17:25UT by FT Team from Siding Spring pic.twitter.com/q93ZEQPZEU
— Faulkes Telescope (@faulkestel) March 14, 2016
.@ESA_ExoMars after separation: solar arrays deployment & acquisition of signal sequence https://t.co/mHEKyxeSNl pic.twitter.com/HgPa8TC9Gp
— Domenico Calia (@CaliaDomenico) March 14, 2016
In space, now free of the Breeze-M, @ESA_TGO will have begun turning itself (slew) toward #Sun prior to solar array deployment #ExoMars
— ESA Operations (@esaoperations) March 14, 2016
#ExoMars : "We have separation" dit l'@ESA. Séparation confirmée !
— Cité de l'espace (@CiteEspace) March 14, 2016
"Les dernières nouvelles sont excellentes ", s'est réjoui sur France Info Olivier Sanguy, médiateur scientifique qui suit les opérations depuis le Centre de contrôle de l'Agence spatiale européenne en Allemagne. "A l'instant vient d'arriver un signal transmis par la sonde, ce qui veut dire que le vaisseau spatial est en bonne santé technique ".
S'il reste à ExoMars 2016 encore beaucoup de défis à relever, ils seront dorénavant plus "doux" explique Olivier Sanguy. "Maintenant, c'est de la navigation interplanétaire que l'on fait : on va mettre en route, petit à petit, tous les systèmes, apporter quelques corrections de trajectoire pour, le 19 octobre, se mettre sur orbite autour de Mars et larguer le petit module Schiaparelli qui lui ira se poser sur la planète rouge ".
496 millions de kilomètres
C'est un voyage de 7 mois et 496 millions de kilomètres qui l’attend. Jusqu'ici, seuls les Américains ont réussi à poser un engin sur Mars. Une fois arrivée sur la planète rouge, ExoMars se mettra en quête de traces de gaz, et notamment de méthane qui peut indiquer une activité volcanique ou biologique. Le rover européen devrait ensuite forer jusqu'à 2 mètres de profondeur, ce qui n'a jamais été fait. Il s’agit de rechercher d’éventuelles traces microscopiques de vie micro-organique passée ou actuelle.
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