: Vidéo "Contrairement à ce que pense Marine Le Pen, le populisme n'est pas une fatalité", lance Pierre Moscovici
Le commissaire européen est revenu, lundi sur France 2, sur les deux élections importantes qui ont eu lieu en Autriche et en Italie.
Un double scrutin était guetté de près, dimanche 4 décembre, en Europe. En Italie, le "non" l'a emporté au référendum constitutionnel lancé par Matteo Renzi, provoquant la démission du Premier ministre. En Autriche, l'écologiste Alexandre van der Bellen a gagné la présidentielle contre le candidat d'extrême droite Norbert Hofer. Quelle leçon politique peut-on en tirer en France ? Le commissaire européen à l'Economie et aux finances, Pierre Moscovici, y voit "une défaite de Marine Le Pen plutôt qu'une victoire".
"L'extrême droite n'est pas irrésistible en Europe"
Pointant la défaite du candidat du FPO (extrême droite) en Autriche, l'ancien ministre socialiste de l'Economie assène : "Contrairement à ce que pense Madame Le Pen, le populisme n'est pas une fatalité, l'extrême droite n'est pas irrésistible, elle ne l'est pas en Autriche, elle ne l'est pas en France, elle ne l'est pas en Europe."
Pierre Moscovici a précisé que le mouvement populiste 5 étoiles, de Beppe Grillo avait, selon lui, peu de points communs avec le Front national : "Je pense que si vous disiez à Monsieur Grillo ou aux maires de Rome et de Turin, qui sont deux jeunes femmes, qu'elles ressemblaient à Madame Le Pen, elles n'apprécieraient pas. (...) Il n'y a pas d'extrême droite de cette nature-là en Italie, donc [la présidente du Front national] aurait tort de se projeter." Et de conclure : "Madame Le Pen a plutôt subi ce week-end une défaite qu'une victoire".
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