: Vidéo Le nouveau Premier ministre belge chahuté au Parlement
La nomination de nationalistes flamands aux postes de ministre de l'Intérieur et de secrétaire d'Etat à l'Asile et à l'Immigration perturbe depuis quelques jours les premiers pas du nouveau gouvernement.
Le nouveau Premier ministre belge, un libéral francophone, a subi ses premiers chahuts mardi 14 octobre, à Bruxelles, face aux députés de l'opposition. Charles Michel présentait devant le Parlement son programme de gouvernement, mais c'est la polémique soulevée sur les déclarations de deux ministres, vis-à-vis de la collaboration entre certains Belges et l'occupant allemand durant la seconde guerre mondiale, qui a le plus fait réagir les députés.
"C'est une honte pour la démocratie"
Les critiques visent le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, qui ne cache pas ses sympathies pour l'extrême droite, mais aussi Theo Francken, le secrétaire d'Etat à l'Asile et à l'Immigration, qui a assisté à l'anniversaire d'un homme qui avait collaboré avec les nazis. La chef de file des députés socialistes francophones, l'ancienne ministre Laurette Onkelinx, a ouvert les débats sur ces "deux faits majeurs qui sont venus perturber la jeune vie de ce gouvernement".
"C'est une honte pour la démocratie" pouvait-on entendre venant des bancs de l'opposition. Le Premier ministre, Charles Michel, a dû s'y reprendre à plusieurs reprises pour obtenir le retour au calme une demi-heure après l'ouverture de la session parlementaire.
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