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Une des trois "esclaves" de Londres serait une Malaisienne disparue depuis 45 ans

La famille d'une femme portée disparue depuis 1968 pense qu'elle fait partie des trois personnes séquestrées par un couple de Londoniens pendant trente ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des policiers devant le domicile du couple soupçonné d'avoir séquestré trois femmes pendant trente ans, à Londres (Royaume-Uni), le 24 novembre 2013. (BEN STANSALL / AFP)

L'une des trois femmes qui auraient été réduites en esclavage pendant trente ans à Londres (Royaume-Uni) serait Siti Aishah Abdul Wahab, une Malaisienne portée disparue depuis la fin des années 60. Elle aurait quitté son pays pour le Royaume-Uni vers 1968, avec son fiancé malaisien. Mais le couple avait rompu et la famille de la jeune femme avait perdu sa trace, raconte son beau-frère. Depuis, cette femme aurait été séquestrée dans une maison londonienne, avec une Irlandaise de 57 ans et une Britannique de 30 ans, avant d'être libérées fin octobre.

La famille présumée de la Malaisienne a été contactée mardi 26 novembre par un média britannique, qui lui a indiqué que l'une des trois "esclaves" serait Siti Aishah Abdul Wahab. "Nos sentiments sont partagés", explique son beau-frère, Mohamad Noh Mohamad Dom. "Nous sommes heureux, car nous croyons avoir retrouvé un membre de la famille, mais également tristes, car nous entendons dire qu'elle est malade et a été enfermée pendant plus de trente ans."

Kamar Mahtum, 69 ans, la sœur de Siti Aishah, a quitté mercredi matin la Malaisie pour Londres et "emporté toutes les anciennes photos de Siti Aishah, son certificat scolaire et même quelques vêtements" pour tenter de savoir si la jeune femme retrouvée est bien sa sœur.

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