Un poste de police attaqué à Athènes
Six policiers grecs et un passant ont été blessés mardi par deux hommes à moto qui ont tiré sur un poste de policeSix policiers grecs et un passant ont été blessés mardi par deux hommes à moto qui ont tiré sur un poste de police
L'attaque devant le commissariat d'Aghia Pareskevi n'a pas été revendiquée. Le gouvernement grec, porté au pouvoir par les élections du 4 octobre, a promis d'arrêter les auteurs.
"Notre réponse sera immédiate et elle sera résolue", a déclaré le ministre de la Protection civile, qui a fait de la lutte contre ces violences urbaines sa priorité.
Une cinquantaine de douilles ont été retrouvées sur les lieux de l'attentat. L'arme utilisée est vraisembablement une Kalachnikov ou un pistolet mitrailleur de type Skorpio, a indiqué la même source.
L'attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat mais deux actions similaires, des attaques armées de commissariats, ont déjà été menées dans le passé par deux groupes extrémistes.
Il s'agit de Lutte révolutionnaire (EA), actif depuis 2003, classé sur la liste des organisations terroristes par l'Union européenne et les Etats-Unis, qui a mitraillé en 2007 le poste de police de Néa Ionia, au nord d'Athènes.
L'autre groupe, la Secte des révolutionnaires, a attaqué le commissariat de Korydallos, à l'ouest de la capitale en février 2009. Ce dernier groupe a fait son apparition au début de l'année après la mort, en décembre, d'un adolescent tué par un policier.Cette bavure a été à l'origine d'une flambée de violences urbaines et d'une multiplication d'attentats imputés par la police aux mouvances anarchistes et d'extrême-gauche.
L'attaque du commissariat d'Aghia Paraskévi est le premier attentat d'ampleur depuis l'arrivée au pouvoir des socialistes grecs du PASOK, vainqueurs des élections législatives du 4 octobre.
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