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Un mort après un attentat au Pays Basque espagnol

Le Pays Basque espagnol a été frappé la nuit dernière par une nouvelle attaque terroriste. L'ETA, principal suspect, n'a pas revendiqué l'explosion du fourgon piégé, visant des locaux de la garde civile.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS/ Vincent West)

L'ETA refait-elle son apparition ? La caserne de la garde civile de Legutiano, au Pays Basque espagnol, a été la cible d'un attentat à la fourgonnette piégée, portant la marque de l'organisation terroriste. Bilan: un mort et quatre blessés.

La puissante explosion, intervenue peu avant 3h du matin, n'a "pas été précédée par un appel d'avertissement préalable" au nom de l'organisation indépendantiste basque armée, a déclaré une porte-parole de la police basque. Mais la responsabilité de l'ETA dans cet attentat reste l'hypothèse privilégiée, le groupe terroriste ayant déjà perpétré plusieurs fois ce type d'attentat.

La fourgonnette piégée était garée à quelques mètres seulement des locaux de la garde civile, a déclaré la Radio nationale d'Espagne. Le commando aurait ensuite pris la fuite à bord d'un autre véhicule, retrouvé par la police basque à Abadino, à quelques kilomètres de la caserne.

Alors que trois blessés ont pu être rapidement transportées à l'hôpital, deux gardes civils ont été retrouvés sous les décombres. Un seul a survécu à ses blessures. Un périmètre de sécurité a été établi tout autour de la caserne, après l'évacuation de la quarantaine de personnes qui se trouvaient à l'intérieur.

Depuis lors, l'ETA, qui figure sur la liste des groupes terroristes de l'UE, a perpétré une vingtaine d'attentats, tuant trois personnes. Elle s'en est également prise à deux reprises à des casernes de la garde civile, le 24 août 2007 à Durango, au Pays Basque, et le 21 mars dernier à Calahorra, à Rioja. Ces attentats avaient fait des blessés et d'importants dégâts matériels.

Marion Brunet

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