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Un an après le conflit, 25.000 Géorgiens toujours déplacés

Depuis l'an dernier, la Commission européenne a débloqué 12 millions d'euros pour ces populations, que notre correspondante à Moscou Ilana Moryoussef est allée rencontrer...
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/David Mdzinarishvili)

Près du territoire contesté d'Ossétie du Sud, au cœur d'ailleurs des combats de l'an passé, on trouve plusieurs camps peuplés de réfugiés géorgiens.

Ceux qui ont choisi de fuir la région séparatiste sont hébergés dans des conditions de vie forcément différentes selon les endroits.
_ Ainsi, à Tserovani, 2.000 familles sont hébergées dans des maisonnettes solides, et bien équipées en "confort". Elles peuvent également profiter d'écoles et autres administrations publiques.

Mais si ce "camp-modèle" est souvent cité en exemple par les autorités de Tbilissi, comme une preuve des engagements et efforts faits par le pouvoir, la situation est loin d'être aussi agréable partout, pour les près de 25.000 déplacés que compte le pays.

Le contraste le plus fort pourrait par exemple être proposé par un autre camp, celui de Khourvaleti, à seulement 35 kilomètres de distance.
_ Dans celui-ci, les logements sont dégradés, sales, et les conditions d'hygiène générale sont déplorables.

Début juillet, la Commission européenne a débloqué deux millions d'euros supplémentaires en faveur des déplacés, soit 12 millions au total depuis août 2008.
_ Des dizaines de milliers de Géorgiens ont fui l'Ossétie du Sud, mais également l'Abkhazie, autre région séparatiste géorgienne.

Matteu Maestracci avec agences

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