Un accord franco-allemand pour venir en aide à la Grèce... enfin
L'Europe a-t-elle retrouvé son unité ? On le saura ce soir, après le dîner. Quand les 16 pays de l'Eurogroupe - ceux qui ont adopté la monnaie unique - se seront prononcés sur le plan d'aide à la Grèce élaboré quelques heures plus tôt par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
Le couple franco-allemand a réussi en effet à accoucher d'un texte assez précis, “qui décrit les conditions dans lesquelles les pays de la zone euro pourraient être amenés à intervenir”, selon le communiqué de l'Elysée.
Comment aider la Grèce ? Par des prêts bilatéraux, que chaque Etat consentirait à Athènes, à hauteur de ses moyens. Ce cadre européen serait complété par des prêts du FMI en dernier recours “avec la claire mention du fait que le financement européen devrait être majoritaire”, précise l'Elysée.
_ Pas question que le FMI prenne l'ascendant - cela aurait fait perdre la face à l'Europe... Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, ne dit pas autre chose quand il juge “mauvaise” une intervention du FMI.
La France et l'Allemagne vont plus loin. Au-delà du cas particulier de la Grèce, les deux pays demandent que soit engagée une réflexion sur un renforcement de la gouvernance économique européenne - pour éviter d'autres situations catastrophiques ?
_ Ils demandent au président de l'UE, Herman Van Rompuy,un rapport d'ici la fin de l'année.
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