UE : l'Union pour la Méditerranée au menu
Au terme d'un long bras de fer diplomatique, la chancelière allemande Angela Merkel est parvenue la semaine dernière à obtenir de Nicolas Sarkozy que TOUS les membres de l'UE soient pleinement associés à cette nouvelle structure, à l'origine prévue (par la France) pour ne regrouper que les seuls pays riverains de la Méditerranée.
Reste maintenant à convaincre les pays européens de l'intérêt de créer cette Union, qui doit donner "un nouvel élan" à la politique de coopération entre l'Europe et les pays du sud de la Méditerranée.
_ C'est l'ambassadeur Alain Le Roy, chef de la mission française pour l'Union pour la Méditerranée qui est chargé, côté français, de "vendre" ce projet.
L'idée semble encore loin de faire l'unanimité. Le chef de file des socialistes au Parlement européen, l'Allemand Martin Schulz, a mis en garde mercredi contre les risques de
"division" de l'Union européenne, et la Slovénie, qui préside actuellement l'UE, a réaffirmé son scepticisme.
_ L'objectif reste pourtant qu'un premier sommet de cette UPM (Union Pour la Méditerranée) se tienne à Paris le 13 juillet.
5 à 10 projets "bien avancés"
Plusieurs projets ont d'ores et déjà été engagés. Entre autres :
- dépollution : réhabilitation d'ici 2020 de quelque 130 sites "sales" sur le pourtour méditerranéen
- eau potable : améliorer l'accès à l'eau dans l'ensemble de la zone
- création d'une agence méditerranéenne de développement des PME
- mise en place d'une structure méditerranéenne de protection civile, avec mutualisation des moyens d'intervention
- développement des échanges commerciaux, par la création "d'autoroutes de la mer"
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