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Turquie-Arménie: vers un accord historique, mais déjà contesté

Après un siècle d'hostilités, la Turquie et l'Arménie doivent signer un accord de paix cet après midi à Zurich. Le souvenir des massacres d'Arméniens par les Ottomans au début du XXème siècle continue de peser sur les deux pays. L'accord en vue d'une réconciliation signé par les ministre des affaires étrangères des deux pays devra ensuite être ratifié par les parlements turc et arménien.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS/ David Mdzinarishvili)

Le protocole d'accord qui doit être signé à Zurich prévoit l'ouverture de la frontière entre la Turquie l'Arménie et l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays.
La cérémonie se déroulera en présence des chefs de la diplomatie de
plusieurs pays, dont Michèle Calmy-Rey (Suisse), Bernard Kouchner
(France) et Hillary Rodham Clinton (Etats-Unis).

Un protocole critiqué par
une partie de la population arménienne, qui exige avant toute chose
que la Turquie reconnaisse sa responsabilité dans les événements de

  1. Environ 10.000 personnes ont manifesté hier à Erevan pour
    protester contre cet accord.

    La Turquie récuse le terme de "génocide'' pour qualifier le
    massacre et la déportation de plusieurs centaines de milliers
    d'Arméniens survenu dans l'Empire ottoman entre 1915 et 1917.
    Depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991, Ankara et Erevan
    n'entretiennent pas de relations officielles. Toutefois, le 6
    septembre 2008, le Premier ministre turc Abdullah Gul s'était rendu
    à Erevan à l'invitation du président arménien Serge Sarkissian pour
    assister à un match de football entre les deux équipes nationales.
    Il s'agissait de la première visite d'un dirigeant turc en Arménie
    depuis 1991.

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