Trois morts dans de nouveaux affrontements à Kiev
"Si les provocateurs ne s'arrêtent pas,
les autorités n'auront pas d'autre choix que d'utiliser la
force dans le cadre de la loi pour assurer la sécurité des gens ", avait ainsi mis en garde mardi Mykola Azarov sur la chaîne publique russe
d'information Vesti. Cette loi, c'est un texte entré en vigueur cette nuit et qui
durcit les sanctions contre les manifestants pro-européens qui défie le pouvoir depuis des semaines dans les rues de Kiev.
Une menace qui n'a pas dissuadé les manifestants. Ils ont lancé dans la nuit des cocktails Molotov et des
pierres contre les cordons de police. Lesquels ont riposté. Ce mercredi matin, le parquet annonce que deux manifestants ont été tués par balle. Les victimes ont été retrouvées une bibiolthèque tout près du lieu des heurts entre manifestants et force de l'ordre. Par qui ont-ils été tués ? Le Premier ministre Mikola Azarov a indiqué que la police ne possédait pas d'armes à feu. Selon l'agence de presse Reuters, un troisième manifestant serait décédé en tombant du toit d'un stade de foot.
L'Ukraine est en proie à une grave crise politique depuis plusieurs semaines. Depuis que le président Ianoukovitch a renoncé à un accord commercial avec l'Union Européenne.
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