Ce sera un anniversaire sans fanfare pour le traité de Maastricht ce mardi 7 février. Il symbolise tout ce qui agace en Europe. Il a été écrit en catimini par des hauts fonctionnaires à Bruxelles et soumis qu'ont quelques pays après signature, comme la France et le Danemark. Et les Danois l'ont refusé par referendum et on les a refait voter jusqu'à ce qu'ils disent oui. Ensuite, il est contraignant budgétairement pour les États et il prévoit même des sanctions pour les mauvais élèves. Ce qui fait beaucoup pour être aimé.Seul Macron le louePour autant, en 25 ans, le texte a été modifié, affiné. Il n'y a eu que des avertissements, jamais de sanctions et la Commission européenne revendique de le manier avec intelligence. Mais dans la campagne présidentielle française, tous les candidats le remettent sur la table. Mélenchon et Le Pen veulent en sortir. Hamon veut le modifier à la marge. Fillon veut réduire l'influence de Bruxelles. Seul Macron revendique plus d'Europe et plus de Maastricht.