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Traité de Lisbonne: après le "oui" irlandais, la question tchèque

Etape suivante pour le traité de Lisbonne. Après le "oui" des Irlandais hier au référendum sur la ratification, deux pays n'ont pas encore adopté le nouveau cadre institutionnel de l'Union. Il s'agit de la Pologne et la république tchèque. Le président polonais a déclaré qu'il signerait le traité. Le cas de la République tchèque s'annonce plus compliqué.
Article rédigé par franceinfo
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Petr Josek Snr)

Le Président Klaus est un eurosceptique convaincu. Il est invité à se rendre à Bruxelles mercredi pour discuter avec le président de la Commission européenne et la présidence suédoise de l'Union. Sans garantie de réussite.

Sitôt acquise la victoire du "oui" lors du
référendum de ratification du traité de Lisbonne organisé en
Irlande, l'Union européenne a donc commencé à accroître sa pression
sur la République tchèque et sur son président eurosceptique
Vaclav Klaus. Interrogé sur ce qu'il ferait une fois que la cour
constitutionnelle tchèque aurait terminé l'examen du texte, déjà
validé par la Chambre des députés et le Sénat, ce dernier a
refusé de dire s'il le signerait on non.

Dans leurs messages de félicitation aux Irlandais, les
principaux dirigeants de l'UE avaient immédiatement appelé
Prague, ainsi que Varsovie, à ne pas bloquer l'entrée en vigueur
du nouveau cadre institutionnel européen.

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