: Vidéo Emmanuel Macron dénonce des "divisions et parfois des ambitions personnelles" après la suspension du sommet de l'UE
Après une nuit de tractations à 28, la rencontre n'a pas permis de désigner des personnalités pour occuper les postes clés. Le sommet a été suspendu jusqu'à mardi. Le président de la République déplore "des réunions trop longues qui ne mènent à rien".
Emmanuel Macron a fustigé un "échec" du sommet de l'UE sur l'attribution des postes clés, qui "donne une image pas sérieuse de l'Europe" et ne la rend "pas crédible au plan international", lundi 1er juillet. Après une nuit de tractations infructeuses, le président français a dénoncé avec agacement "des réunions trop longues qui ne mènent à rien" et "des heures passées en palabres" dans "un club de 28 qui se réunit sans jamais se décider".
Alors que le sommet a été suspendu jusqu'au lendemain, faute d'accord, il espère cependant un accord rapide mardi. "Je reviens demain à 11h et je pense que demain en quelques heures nous pourrons avoir un accord", a-t-il espéré. "Parfois la fatigue conduit à des crispations, c'est ce qui s'est produit ce matin. Elles sont inutiles et donc il faut avoir la sagesse de laisser passer quelques heures", a-t-il souligné.
"Il faut avoir des réunions mieux préparées"
Emmanuel Macron a estimé que les dirigeants européens avaient été au cours de la nuit "très proches d'un accord". La proposition des postes clés n'ayant pas permis de trancher, "il faut bouger", a-t-il dit, estimant toujours que "Frans Timmermans, Michel Barnier ou Margrethe Vestager ou d'autres ont les compétences pour avoir des postes exécutifs de haut niveau".
On ne peut pas avoir un monde de plus en plus violent sur les sujets géopolitiques, climatiques, des démocraties illibérales qui émergent et nous être un club de 28 qui se réunit sans jamais se décider, soyons sérieux !
Emmanuel Macron, président de la Républiqueaprès la suspension du sommet européen
"Cet échec est lié aux divisions et parfois à des ambition personnelles qui n'avaient pas lieu d'être autour de la table", a-t-il encore dénoncé, tout en se refusant à citer des noms. "Il faut avoir des réunions mieux préparées. Tout ce processus a été mal pensé". Plus largement, le président de la République s'est opposé à "toute forme d'élargissement" avant une "réforme en profondeur de notre fonctionnement institutionnel".
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