Les tractations entre la France et l'Allemagne sur la gestion de la crise de la dette au sein de la zone euro ont donné matière à controverse politique, lundi 5 décembre. A moins de cinq mois du premier tour de la présidentielle, la gauche a fait feu de tout bois contre le "diktat" imposé par l'Allemagne, amenant la droite à instruire son procès en "germanophobie". Ces propos "déconsidèrent" ceux qui les ont prononcés, a estimé Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune à l'Elysée avec la chancelière allemande, Angela Merkel.