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Sarkozy et l'Europe, c'est "soit Lisbonne, soit Nice"

Le président de la République est revenu sur le programme de la présidence française de l'Union européenne dans un discours devant les eurodéputés à Strasbourg. Il estime pouvoir trouver une solution au "non" irlandais d'ici la fin de l'année et froisse l'Allemagne en demandant un débat sur la politique de la banque centrale européenne.
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Devant les eurodéputés, le chef de l'Etat français, président en exercice de l'Union, est revenu sur l'urgence du moment : le “non” irlandais au traité de Lisbonne. Il estime pouvoir proposer une solution “soit en octobre, soit en décembre”, tout en fermant d'entrée de jeu la porte à une nouvelle renégociation d'un traité : “c'est soit Lisbonne, soit Nice”.

Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois exhorté le président polonais à “honorer” sa parole en ratifiant le traité de Lisbonne. Lech Kaczynski eut indiqué qu'il refusait de signer le texte en l'état et ne le ferait que si l'Irlande l'approuvait dans un nouveau référendum.

Le chef de l'Etat français a également à nouveau prévenu qu'à ses yeux l'UE ne pourrait continuer à s'élargir sans mise en place du traité de Lisbonne.

Les eurosdéputés de gauche l'ont aussi interpelé sur le “pacte pour
l'immigration”, alors que la politique française dans ce domaine fait débat en Europe. Nicolas Sarkozy a plaidé pour une action commune sur ce dossier.

“Ce n'est pas à la Chine de fixer mon agenda”

L'amie “Angela” aura sans doute modérément apprécié la suite. Le président français a profité de la tribune qui lui était offerte au Parlement européen pour formuler une requête qui a plusieurs fois été vivement rejetée par l'Allemagne. Il souhaite un débat sur la politique de taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), afin selon lui d'évaluer
l'efficacité de ses décisions pour l'économie européenne.

Grégoire Lecalot, avec agences

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