Réunion informelle du gouvernement grec demain
Le Premier ministre grec a proposé au chef de l’Etat Carolos Papoulias sa proposition d’un exécutif de transition et de consensus.Une idée qui refuse son principal rival, le conservateur Antonis Samaras.
Pour Georges Papandréou qui a réussi à arracher la confiance du parlement hier soir, "l'absence d'un consensus risquerait d'inquiéter nos partenaires européens sur notre volonté de rester dans l'euro ". Son porte-parole, Ilias Mossialos, a stipulé pour la première fois que la Grèce était dans l'obligation de ratifier au parlement "avant fin 2011" le plan de la zone euro, car ses partenaires "n'attendront pas" davantage.
Pour l’instant, seules deux petites formations de droite dissidentes de la Nouvelle Démocratie -le parti d'extrême droite Laos de Georges Karatzaferis et l'Alliance démocratique de la libérale Dora Bakoyanni- sont prêtes à jouer le jeu, avec un renfort potentiel d'une vingtaine de députés mais un capital de légitimation politique réduit.
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