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Rencontre Brown-Sarkozy à Evian

Nicolas Sarkozy et Gordon Brown se sont rencontrés lundi à Evian, à l'avant-veille du sommet du G8 en Italie
Article rédigé par France2.fr
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Le premier ministre britannique Gordon Brown et le président françaéis Nicolas Sarkozy, le 6 juillet 2009, à Evian. (© AFP/JEAN-PIERRE CLATOT)

Nicolas Sarkozy et Gordon Brown se sont rencontrés lundi à Evian, à l'avant-veille du sommet du G8 en ItalieNicolas Sarkozy et Gordon Brown se sont rencontrés lundi à Evian, à l'avant-veille du sommet du G8 en Italie

Le Premier ministre britannique et le président français ont affiché leurs ambitions communes sur le climat, la régulation financière et la relance de la croissance.

Les deux hommes ont également adressé un nouveau message de fermeté à l'Iran.

Ils ont fait assaut de "convergences" sur les grands sujets de l'heure, au nom de "l'entente formidable" entre leurs deux pays.

En matière de régulation financière, ils ont exprimé la même volonté de pousser les réformes annoncées au G20 de Londres en avril et de faire en sorte que le prochain sommet prévu en septembre à Pittsburgh, aux Etats-Unis, soit "aussi ambitieux".

"Il faut accélérer le rythme des réformes (...) là ou les règles de transparence ne sont pas respectées", a lancé Gordon Brown. "Ceux qui imaginent que, après la crise, ils pourront recommencer leur petites affaire comme avant, nous nous mettrons en travers", a lancé Nicolas Sarkozy.

Le chef du gouvernement britannique a également insisté sur la nécessité de "faire en sorte que la croissance revienne le plus rapidement possible". "Nous ne pouvons pas nous permettre plusieurs années de croissance atone", a renchéri le chef de l'Etat français.

En matière de lutte contre le réchauffement du climat, au menu du G8 de L'Aquila à partir de mercredi, les deux dirigeants ont défendu le même volontarisme à six mois du sommet mondial de Copenhague.

Même entente sur le front bilatéral, où France et Grande-Bretagne ont signé des déclarations pour réformer la gouvernance mondiale, renforcer leur coopération contre l'immigration clandestine ou développer l'énergie nucléaire. Elles ont aussi exprimé leur volonté de "trouver une issue positive" aux dérapages financiers du programme d'avion de transport militaire A400M.

Les deux pays ont enfin manifesté la même fermeté à l'endroit de l'Iran. Le président français, qui a précisé que le peuple iranien mérite mieux que les dirigeants d'aujourd'hui", a assuré qu'il était "totalement solidaire" du Premier ministre britannique, qui a brandi la menace d'une réponse commune européenne à la détention d'employés de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran.

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