L'indépendance de l'Ecosse rejetée à 55,3% des voix
Selon les résultats définitifs, les unionistes obtiennent une avance de plus de huit points, avec 55,3% contre 44,7% pour le "Yes".
Ce qu'il faut savoir
Le suspense a pris fin. L'Ecosse reste dans le Royaume-Uni. Le "non" l'a emporté dans le référendum historique sur l'indépendance de cette nation britannique, vendredi 19 septembre. Le dépouillement total des 32 circonscriptions écossaises a donné la victoire du non à 55,3%, avec plus de deux millions d'opposants, loin devant le camp du oui à 44,70%, selon les chiffres officiels.
• Le camp du "oui" reconnaît sa défaite. "Il semble que nous n'allons pas obtenir le 'oui' que nous espérions", a déclaré vendredi matin sur la BBC la vice-Première ministre écossaise et numéro 2 du parti national écossais, Nicola Sturgeon. "C'est monumental dans l'histoire de notre pays", s'est tout de même satisfait Alex Salmond, chef du gouvernement écossais et leader des indépendantistes, en reconnaissant la défaite de son camp. "Je m'engage à travailler de manière constructive pour l'Ecosse et le Royaume-Uni", a-t-il déclaré en rappelant les partis unionistes à leurs promesses de nouveaux pouvoirs pour l'Ecosse.
• Cameron félicite les unionistes. Le Premier ministre britannique, David Cameron, a également communiqué sur sa page officielle Twitter en écrivant : "J'ai parlé à Alistair Darling [le chef de la campagne du "non"] et je l'ai félicité pour une campagne bien menée." "Il est juste qu'un nouvel accord pour l'Ecosse [lui attribuant davantage de pouvoirs] entraîne un nouvel accord pour toutes les autres parties du Royaume-Uni", a-t-il ensuite réagi, soulagé, devant le 10 Downing street.
Très forte participation. Le taux de participation est impressionnant : 84,6%. Parmi les rares exceptions en-dessous des 80% figure la ville de Glasgow, la première ville d'Ecosse, où la participation s'est établie à 75%.