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Julian Assange autorisé à faire appel de son extradition

Le recours déposé par le fondateur de WikiLeaks contre son extradition vers la Suède a été jugé recevable par la Haute Cour de justice de Londres et doit maintenant être examiné par la Cour surprême.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, devant la Haute Cour de justice de Londres (Royaume-Uni), le 2 novembre 2011. (BEN STANSALL / AFP)

Le recours déposé devant la Cour suprême britannique par le fondateur de WikiLeaks contre son extradition vers la Suède a été jugé recevable par la Haute Cour de justice de Londres lundi 5 décembre.

L'Australien, arrêté le 7 décembre 2010 à Londres, jouait une de ses dernières cartes dans une longue procédure d'extradition lancée par la Suède pour une affaire de viol et d'agressions sexuelles présumés. Il pourra donc présenter son dossier devant la Cour suprême britannique.

Une question d'"intérêt public"

Costume gris et chemise blanche, Julian Assange est arrivé au tribunal dans la matinée entouré de ses avocats, devant une petite dizaine de soutiens.

Dans un jugement complexe, la Haute Cour a estimé que le cas soulevait une question d'"intérêt public" qui devait être tranchée "le plus vite possible" par la juridiction suprême, la Cour suprême.

Interrogé pour savoir s'il était content du jugement, le fondateur de WikiLeaks a répondu par un simple "oui".

"Cas d'école"

Le point d'intérêt général soulevé est de savoir si un mandat d'arrêt émis par un procureur dépendant de l'Etat peut être considéré comme valide. "C'est un cas d'école", a plaidé devant la Haute Cour Mark Summers, au nom de la défense de Julian Assange. "Le fait de savoir si un procureur peut émettre un mandat d'arrêt européen est un point de droit d'intérêt général".

Les défenseurs du fondateur de Wikileaks disposent de 14 jours pour envoyer une requête à la Cour suprême. S'ils le font, trois juges de cette instance examineront alors la demande d'appel sur dossier et rendront leur décision. "S'ils refusent la demande d'appel, c'est fini", résume une autre avocate de Julian Assange, Gareth Peirce.

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