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Quatre ans après le carnage d'Utoya, Breivik admis en science politique

Pour la première fois depuis le carnage de l'île d'Utoya en Norvège, l'île accueille à nouveau le camp d'été des Jeunes Travaillistes. Toujours en prison, Anders Breivik qui a tué au total 77 personnes, fait régulièrement parlé de lui.
Article rédigé par Laurent Doulsan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Anders Breivik pendant son procès en août 2012 © REUTERS | Stoyan Nemov)

 A 36 ans, Anders Breivik continue de purger sa peine dans sa prison haute sécurité près d'Oslo. Le tueur d'Utoya a été condamné à une peine de 21 ans de réclusion, susceptible d'être prolongée indéfiniment tant qu'il est toujours considéré comme dangereux. Sans être un détenu remuant, il fait de toute façon l'objet d'une surveillance 24h sur 24h.

Admis en masters de sciences politiques

Breivik fait régulièrement parler de lui. Un jour, il réclame une Playstation plus récente que sa vieille PS2. Un autre jour, il exige de pouvoir entamer des études supérieures. Cette dernière demande lui a d'ailleurs été accordée tout récemment, car la loi norvégienne stipule que n'importe quel détenu a le droit de suivre des cours à distance. Il a été admis en master de science politique. Au programme : l'étude du système démocratique, les droits de l'homme et le respect des minorités. A ce jour, Anders Breivik n'a jamais renié ni ses actes ni sa volonté de détruire justement les sociétés multiculturelles...

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