Présidentielle en Roumanie : des manifestants apportent leur soutien à la candidate pro-européenne

Calin Georgescu, candidat d'extrême droite arrivé en tête au premier tour, affrontera Elena Lasconi, centriste pro-européenne, lors du second tour dimanche.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des personnes sont rassemblées sur la place de l'Université, à Bucarest (Roumanie), le 5 décembre 2024, pour soutenir la candidate pro-européenne Elena Lasconi. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, jeudi 5 décembre, à Bucarest (Roumanie) pour soutenir une candidate pro-européenne, à quelques jours du second tour de l'élection présidentielle. Environ 3 000 personnes ont manifesté place de l'Université, dans la capitale, brandissant des drapeaux de l'Union européenne et scandant "Liberté" et "Europe"

Au premier tour, le 24 novembre, l'outsider d'extrême droite, Calin Georgescu, ancien admirateur du président russe Vladimir Poutine, a obtenu le plus grand nombre de voix. Sa percée a suscité des craintes quant à l'avenir du pays, membre de l'Union européenne et de l'Otan, et déclenché des manifestations. Le candidat affrontera Elena Lasconi, cheffe du parti Union sauvez la Roumanie, centriste et pro-européen, lors d'un second tour dimanche. "Je crains que la démocratie ne disparaisse dans ce pays", a déclaré Liliana Rotaru, l'une des manifestantes. "Je fais confiance à mon peuple et j'espère qu'il choisira sagement et votera pour l'Union européenne et l'Otan, c'est-à-dire pour madame Lasconi", a ajouté le quinquagénaire. 

"Nous sommes pro-européens", a déclaré un autre manifestant, Radu Bourceanu. Il a estimé qu'il était difficile de prédire le résultat du vote de dimanche en raison d'une "manipulation" des médias sociaux. Les autorités roumaines ont fait état d'une promotion "massive" sur les médias sociaux d'influenceurs manipulés et de cyberattaques dans des documents déclassifiés, détaillant les allégations contre Calin Georgescu et la Russie. Critique à l'égard de l'UE et de l'Otan, le candidat d'extrême droite affirme ne pas vouloir quitter l'un ou l'autre, mais vouloir placer la Roumanie "sur la carte du monde"

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