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Pour Dominique Strauss-Kahn, DG du FMI, le marché du travail espagnol doit être réformé car il "ne fonctionne pas"

"Même par temps favorables il y a beaucoup de gens au chômage, beaucoup d'emplois à court terme et temporaires. Tout ceci montre que le marché du travail ne fonctionne pas", a expliqué DSK.Le taux de chômage espagnol est le plus élevé de la zone euro et aussi des pays de l'OCDE avec plus de 20% au premier trimestre.
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Le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn et la ministre espagnole de l'Economie, Elena Salgado Mendez - 05/10/09 (AFP Stephen Jaffe)

"Même par temps favorables il y a beaucoup de gens au chômage, beaucoup d'emplois à court terme et temporaires. Tout ceci montre que le marché du travail ne fonctionne pas", a expliqué DSK.

Le taux de chômage espagnol est le plus élevé de la zone euro et aussi des pays de l'OCDE avec plus de 20% au premier trimestre.

Dans un communiqué diffusé lundi à la suite d'une visite d'évaluation en Espagne, le FMI a appelé le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero à "rendre le marché du travail plus flexible pour stimuler l'emploi".

Le marché du travail "doit être plus efficace et la manière dont les gens sont embauchés ou parfois renvoyés doit être faite de la même manière que dans le reste de l'Europe, pas plus pas moins" a expliqué DSK.

Le ministère de l'Economie espagnol tente de sont côté de rassurer les citoyens, tout en étant réaliste : "l'économie espagnole est entrée dans une phase de stabilisation (...) mais cette récupération est encore fragile et le gouvernement ne doit pas retarder les réformes structurelles annoncées".

Le FMI a notamment recommandé d'améliorer le fonctionnement du marché du travail et du .

Le ministère a relevé que le FMI "soutenait pleinement l'ambitieux programme de consolidation fiscale" présenté par le gouvernement socialiste espagnol avecvisant à ramener le déficit public de 11,2% du PIB en 2009 à 6% en 2011 puis 3% en 2013.

Ce plan s'ajoute à un premier programme d'austérité, présenté en janvier et qui visait à économiser 50 milliards d'euros, pour ramener le déficit public à 3% en 2013.

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