Pologne : les chantiers navals de Gdansk sauvés
C'est là qu'un métallurgiste nommé Lech Walesa a fait trembler puis chuter le régime communiste polonais. Et comme un domino, c'est tout l'ancien bloc de l'est qui s'est effondré, soufflé par le vent parti des chantiers navals de Gdansk, dans le nord de la Pologne.
Et ce symbole industriel et politique était menacé par un arbitrage de la commission européenne. La commissaire à la concurrence, Neelie Kroes, leur demandait de rembourser plusieurs millions d'euros d'aides publiques reçues, ce qui les aurait acculé à la faillite. Ces aides sont autorisées par Bruxelles à condition qu'elles soient assorties d'un plan de restructuration. La commissaire estimait que la copie présentée par le propriétaire ukrainien des chantiers, vendus en 2007, était insuffisante.
Changement de braquet depuis hier : le plan de restructuration a le vent en poupe dans les couloirs de la Commission. “Je suis sûre que le nouveau plan de restructuration fournira une viabilité à long terme aux chantiers navals de Gdansk”, assure Neelie Kroes, qui va peut-être améliorer sa popularité en Pologne. Tout au plus demande-t-elle de “régler quelques questions techniques” pour rendre une décision positive. Au grand soulagement du gouvernement de centre-droit. La question des chantiers navals de Gdansk risquait bien de le couler aux élections européennes de dimanche.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.