Pays-Bas : le parti libéral et les travaillistes au coude-à-coude

Le parti libéral, qui a fait campagne en faveur d'un vaste plan d'austérité, faisait figure de favori. Pourtant, les travaillistes résistent mieux que prévu : les deux formations sont chacune de 31 des 150 sièges parlementaires en jeu, ce
qui ouvrirait la voie à de longues tractations en vue de la
formation du prochain gouvernement.

Ce sondage, réalisé pour le compte de plusieurs organes de
presse, place le Parti de la liberté de Geert Wilders en troisième position. La formation
d'extrême-droite obtiendrait 22 sièges, contre 9 dans le partement sortant. "L'impossible est arrivé" s'est félicité Geert Wilders. "Les Pays-Bas ont choisi plus de sécurité, moins de criminalité, moins
d'immigration, moins d'islam" a affirmé le leader d'extrême-droite, qui veut interdire l'immigration en provenance des pays
musulmans.

Les chrétiens démocrates, à la tête de la coalition sortante, arriveraient quatrièmes avec 21 sièges. Un camouflet pour le parti du Premier ministre sortant. Sans attendre les résultats officiels, Jan Peter Balkenende a d'ores et déjà annoncé qu'il quittait la tête de son parti. "Je ne serai pas membre de la nouvelle chambre basse du parlement", a-t-il ajouté, en précisant qu'il continuerait de diriger le gouvernement démissionnaire jusqu'à la constitution de la prochaine coalition gouvernementale.