Paris et Berlin veulent approfondir l'union économique, monétaire et politique
Le sommet de demain et vendredi à Bruxelles est présenté comme décisif pour l'avenir de la zone euro. Décisif d'autant que les divergences restent importantes entre les chefs d'État et de gouvernements. Ainsi François Hollande et Angela Merkel s'opposent depuis des semaines sur les euro-obligations.
À la veille de ce sommet, le président de la République a invité Angela Merkel à l'Élysée. Officiellement pas pour évoquer les sujets qui fâchent mais pour "faire le point sur les grands sujets sur lesquels ils souhaitent converger".
Lors d'une déclaration commune, avant un dîner de travail, François Hollande a ainsi affirmé une leur volonté commune "d'approfondir l'union économique, monétaire et demain politique pour arriver à une intégration et à une solidarité".
Angela Merkel de son côté a souligné que la situation était "sérieuse" . "Nous avons l'obligation de constuire l'Europe forte et stable de demain" , a expliqué la chancelière allemande. Pour Angela Merkel :
"Il nous faut une Europe qui fonctionne. Les marchés attendent cela d'elle et il nous faut une Europe dont les membres s'entraident les uns les autres."
Dès demain, Angela Merkel, François Hollande et leurs 25 partenaires devront dépasser les mots pour trouver des solutions aux problèmes urgents qui menacent l'Europe. Chypre vient en effet d'appeler au secours tandis que l'Italie et l'Espagne réclament de trouver une solution pour réduire le coût de leur dette souveraine.
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