Obama, Sarkozy et l'adhésion de la Turquie à l'UE
Lors d'une intervention devant les dirigeants de l'UE à Prague, le président américain a expliqué que l'adhésion de la Turquie à l'UE "constituerait un signal important" envoyé à ce pays musulman, et un moyen
"d'ancrer fermement" ce pays dans la sphère européenne.
Au début du sommet de l'Otan, la Turquie s'est longuement opposée à la nomination du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, au poste de secrétaire général de l'Alliance avant de céder à ses partenaires sur cette question. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait indiqué hier que ce revirement suivait le fait que le président Obama se fût porté "garant" d'un certain nombre d'engagements....
La désignation de M. Rasmussen, “posait des problèmes à nos amis turcs,
parce qu'il y avait l'histoire des terroristes kurdes avec le PKK et puis
l'histoire des caricatures. Mais nous nous étions déterminés à
ne pas céder parce que M. Rasmussen est un homme démocratique, un homme de
grande qualité” a affirmé Nicolas Sarkozy sur TF1 à la mi-journée.
Interrogé sur d'éventuelles concessions, il a répondu qu'il “a fallu
convaincre nos amis turcs de notre fermeté. Le président Obama a joué un rôle
considérable, s'est montré comme un vrai leader, et à la sortie, à l'unanimité,
on a décidé que ce serait Rasmussen”.
Enfin Barack Obama s'exprimait ainsi quelques heures seulement avant de gagner la Turquie qui sera la dernière étape de sa tournée en Europe.
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