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Nouvelle vague de violence dans les villes de Grèce

Athènes et plusieurs villes de Grèce ont de nouveau été le théâtre d'affrontements violents hier soir entre jeunes et forces de police. Des bâtiments et des véhicules ont été incendiés tandis que le centre-ville de Salonique était livré au pillage.
Article rédigé par franceinfo
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Près de deux heures après la dispersion à Athènes de la manifestation de protestation contre la mort d'un adolescent tué samedi par un policier, des groupes de quelques dizaines de jeunes se relayaient pour lancer des raids contre magasins et devantures, face à des forces anti-émeutes dispersées et sur la défensive.

Après le pillage de plusieurs boutiques du quartier athénien chic de Kolonaki, qui abrite plusieurs ambassades, ainsi que dans les rues commerçantes proches du bâtiment de l'université et du quartier étudiant et contestataire d'Exarchia, les gaz lacrymogènes tirés par la police pour repousser les casseurs rendaient l'atmosphère suffocante jusqu'à l'intérieur des bâtiments du centre ville.

Des dizaines de commerces et un poste de police ont également été vandalisés dans le centre de Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, à l'issue de deux manifestations organisées par l'opposition de gauche pour le même motif que dans la capitale, et qui avaient rassemblé plus de 5.000 personnes. Des incidents entre forces de l'ordre et lycéens se sont aussi produits à Rhodes, principale ville de l'île du même nom, dans l'est de la Grèce.

Les mouvements de protestation se succèdent depuis la mort samedi soir d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, abattu par un policier à Athènes alors qu'il faisait partie d'un groupe d'une trentaine de jeunes gens qui lançaient des pierres et des objets contre un véhicule des forces de l'ordre.

Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a présidé un conseil ministériel restreint de crise et sera reçu à sa demande demain matin par le chef de l'Etat, Carolos Papoulias, "pour l'informer de la situation en cours". M. Caramanlis doit aussi rencontrer les chefs des quatre partis d'opposition parlementaire, socialiste, communiste, de gauche radicale et d'extrême-droite.

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

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Grèce : les émeutes de l'inégalité sociale
envoyé par lecanardrepublicain

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