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Nicolas Sarkozy tente à nouveau d'amadouer Moscou

Nicolas Sarkozy retourne aujourd'hui à Moscou et à Tbilissi. Objectif, convaincre la Russie de respecter l'accord de paix conclu avec la Georgie sous l'égide de l'Union Européenne. Il tentera en particulier d'obtenir un retrait des troupes russes. Mais le Kremlin ne semble pas d'humeur à faire des concessions.
Article rédigé par franceinfo
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Une fois de plus, Nicolas Sarkozy va jouer les estafettes entre Moscou et Tbilissi pour tenter d'enterrer la hache de guerre. En tant que président en exercice de l'Union européenne, il sera accompagné du président de la Commission, Jose Manuel Barroso, et du chef de la diplomatie des 27, Javier Solana.

Délicate mission pour cet aréopage européen. Il s'agit d'obtenir des Russes qu'ils appliquent les termes du plan de paix russo-georgien, négocié au forceps cet été. Le problème, c'est que ce conflit est devenu un nouveau bras-de-fer entre Moscou et Washington. Le Kremlin n'entend pas se laisser fléchir si facilement, et affirme que le retrait des troupes a déjà eu lieu.

Après Moscou, le chef de l'Etat français et les deux dirigeants européens se rendront en Géorgie. Ils rencontreront le président géorgien, Mikhhaïl Saakachvili à Tbilissi.

Les enjeux du conflit viennent perturber les négociations. La Georgie se trouve sur la nouvelle route des hydrocarbures et les Etats-Unis n'entendent pas laisser la Russie jouer seule sur ce terrain. Du coup, l'escalade verbale est enclanchée : les Russes accusent les Américains de réarmer Tbilissi sous couvert d'aide humanitaire, tandis que Washington dénonce “des actes de guerre” contre la démocratie en Georgie.

Grégoire Lecalot, avec agences

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