: Vidéo Naufrages en Méditerranée : "Il y a urgence", estime Harlem Désir
Au lendemain du naufrage d'un chalutier transportant des centaines de migrants, les autorités françaises et européennes veulent agir.
Après le naufrage d'un chalutier transportant des centaines de migrants, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril, les autorités européennes se disent décidées à réagir. "Il y a urgence, a ainsi déclaré Harlem Désir, lundi 20 avril depuis Bruxelles alors qu'il allait participer à une réunion interministérielle consacrée au sujet. La situation, aujourd'hui, est celle de ces trafics, de ces nouveaux esclavagistes qui mettent sur des bateaux des milliers de migrants, d'hommes et de femmes, et qui les livrent à la mort".
"Une politique d'immigration et d'asile commune"
Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes français a exposé les quatre domaines sur lesquels doit, selon lui, insister l'Europe. "Le premier, c'est le renforcement du contrôle de la frontière, et donc de l'opération qui est menée sous l'égide de Frontex qui, aujourd'hui, n'est pas dimensionnée de façon suffisante." Le deuxième axe de travail est "la lutte contre les filières" qui "organisent le trafic d'êtres humains", qui appelle une coopération judiciaire et policière internationale.
Le ministre français insiste, enfin, sur l'aide au développement que l'Europe doit apporter au "pays de la rive sud de la Méditerranée" et sur "une politique d'immigration et d'asile commune" au niveau européen.
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