L'UE veut lutter contre les passeurs
Bruxelles entend agir plus efficacement contre ces criminels qui profitent des populations en exil.
En écho avec le naufrage d'un chalutier en Méditerranée, qui causé la mort de près de 800 personnes qui tentaient d'entrer en Europe via des passeurs, la question de la lutte contre les trafics humains devient prioritaire.
Les passeurs seraient en effet responsables de la mort de plus de 1 600 migrants depuis le début de l'année 2015, principalement via la Libye.
Comment s'organise ce trafic
Les passeurs seraient majoritairement des hommes libyens, turcs ou tunisiens, dont certains anciens migrants, qui tirent profit du trafic de personnes vers l'Europe. "Ils sont depuis un an de plus en plus armés, ils s'organisent pour pouvoir défendre ce butin que constituent ces êtres humains", explique Florent Géel, de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme.
Ces trafiquants profitent de la situation chaotique en Libye pour contrôler les principales villes portuaires qui offrent une porte d'entrée sur la Méditerranée. Ce jeudi 23 avril, l'Union Européenne doit se réunir pour trouver un moyen de bloquer ces trafics, dont les victimes sont de plus en plus nombreuses, et promet de renforcer les surveillances en mer ou le long des frontières.
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