Monnaie : la Commission européenne propose le retrait des petits centimes
Les pièces d'un ou deux centimes s'apprêtent-elles à disparaître ? La Commission européenne y songe sérieusement. L'étude de cette mesure est à l'agenda de ses travaux de 2020. Qu'en pensent cependant les consommateurs ? Quelles conséquences cela aura-t-il sur les prix ?
Elles feront bientôt partie des pièces de collection. Celles d'un ou deux centimes sont déjà condamnées en Belgique, aux Pays-Bas, en Irlande, en Finlande et en Italie, et ce pourrait être prochainement le cas partout dans la zone euro. Dans les commerces parisiens, les artisans y sont tous favorables. Du côté des clients, c'est plus partagé. "Ça ne sert à rien les pièces d'un ou deux centimes, mais il ne faut pas que les prix augmentent pour autant", plaide une cliente.
64% des citoyens favorables au retrait des petites pièces
Les pièces rouges d'un ou deux centimes coûtent souvent plus cher en matière première, transport, manipulation, que leur valeur nominale. La Commission européenne propose donc, mercredi 29 janvier, de les retirer progressivement, comme en Belgique, qui vient d'imposer l'arrondi sur le ticket de caisse. Quand le total finit par un ou deux centimes, il est ramené au zéro inférieur. Les trois, quatre, six ou sept cents, sont arrondis à cinq. Et si l'addition finit par huit ou neuf cents, elle passe à dix centimes. Selon une étude de la Commission européenne, 64% des citoyens seraient favorables à cette mesure.
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