Moins d'un tiers des entreprises s'occupent réellement du stress, selon une étude l'UE

Quatre dirigeants européens sur cinq (79%) expriment leurs péoccupations en matière de stress au travail mais seulement 26% des entreprises ont mis en place des procédures contre ce risque, selon l'Agence européenne pour la sécurité.

Les meilleurs élèves se trouvent dans les pays nordiques, selon la même source.

Cette première étude sur les "risques nouveaux et émergents" a été menée au printemps et à l'été 2009 auprés de 31 pays (les 27 de l'union européenne, ainsi que la Croatie, la Turquie, la Norvège et la Suisse).

Elle révèle que si la prise en compte des risques pysychosiaux -stress au travail, violence ou harcèlement- augmente, 42% des dirigeants européens considérent qu'il est plus difficile de s'attaquer ces sujet, comparés aux autres problèmes de santé et sécurité au travail.

Environ 30% des entreprises européennes interrogées ont mis en place des procédures pour faire face aux harcèlements et aux brimades. Presque autant pour s'attaquer à la violence et au stress.

L'enquête a été réalisée auprès de 28.649 managers et 7.226 représentants des salariés, dans des entreprises privées et publiques d'au moins 10 salariés de tout secteur (sauf agriculture, forêt, pêche, organisations extraterritoriales).