Mobilisation au Pays basque français pour payer la caution d'Aurore Martin
Ce sont des membres de
Batasuna, un parti interdit en Espagne, qui collectent de l'argent à Bayonne.
Deux cents personnes sont passées en deux heures ce samedi matin dans un bar du
centre-ville pour y remettre des sommes allant de 5 à 400 euros et participer à la libération, sous caution, d'Aurore Martin.
Le vice-président socialiste du conseil général des Pyrénées-Atlantiques Kotte Ecenarro est venu "comme tant d'autres, exprimer
(sa) solidarité " avec Aurore Martin. Michel Veunac, adjoint (Modem) au maire de Biarritz, a dit simplement
"vouloir contribuer à la libération " de la jeune femme. Les donateurs ne sont pas pour autant des partisans du mouvement
nationaliste basque.
"On revient du marché, on vient porter notre obole. On n'est pas forcément pour
Batasuna, mais on veut qu'Aurore Martin rentre chez elle" a expliqué un couple de retraités.
"Des démarches sont en train d'être
faites pour le dépôt de la caution" en Espagne a indiqué une des avocates d'Aurore Martin, Jone Goirizelaia. Une fois la caution validée, la jeune femme devrait pouvoir quitter sa prison près de Madrid. Il lui faudra alors parcourir cinq à six heures de
route pour regagner son domicile ou celui de parents dans les
Pyrénées-Atlantiques.
L'arrestation le 1er novembre de cette militante nationaliste de 33 ans, puis sa remise à Madrid, en vertu d'un mandat d'arrêt européen, avaient suscité une vive polémique.
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