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Violences, persécutions, conflits... Le nombre de personnes déplacées a encore augmenté dans le monde

La plupart trouvent refuge dans certaines des régions les plus pauvres du monde, selon un rapport de l'ONU publié jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une distribution alimentaire est organisée pour des personnes déplacées en raison du conflit du Tigré, le 23 août 2021 à Dessie (Ethiopie).  (EDUARDO SOTERAS / AFP)

Le nombre de personnes déplacées par des conflits a encore augmenté cette année dans le monde, a annoncé l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, jeudi 11 novembre. "Le rapport, qui porte sur la période comprise entre janvier et juin 2021, fait état d’une augmentation par rapport aux 82,4 millions de personnes recensées fin 2020"explique un communiqué. Ces personnes sont des réfugiés, des demandeurs d'asile ou des déplacés dans leur propre pays et leur situation est fragilisée aussi par la pandémie de Covid-19 et les conséquences du réchauffement climatique, selon ce rapport semestriel.

"La communauté internationale ne parvient pas à empêcher les violences, les persécutions et les atteintes aux droits humains qui chassent ces personnes de leurs foyers."

Filippo Grandi, Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés

Quelque 26,5 millions de personnes étaient des réfugiés fin juin, dont 6,6 millions de Syriens, 5,7 millions de Palestiniens et 2,7 millions d'Afghans, selon le document. Quelque 3,9 millions de Vénézueliens avaient quitté leur pays sans être pourtant considérés comme des réfugiés et 4,4 millions de personnes ont été enregistrés dans le monde comme demandeurs d'asile.

Plus de 4,3 millions de personnes ont été déplacées dans leur propre pays entre janvier et juin, soit une hausse de 50% par rapport à la même période de 2020, selon le rapport. Les violences en République démocratique du Congo et en Ethiopie ont forcé plus d'un million de personnes à quitter leurs foyers à l'intérieur de leur pays. Les déplacés dans leur propre pays étaient aussi nombreux en Afghanistan, Birmanie, Mozambique et le Sud Soudan.

La plupart trouvent refuge dans certaines des régions les plus pauvres du monde. "Ce sont les communautés avec les moins de ressources qui portent le fardeau de devoir apporter protection et assistance aux déplacés", a déploré Filippo Grandi, appelant à davantage de solidarité internationale.

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