: Vidéo "Quoi que je puisse faire, je serai attaqué", déclare le Premier ministre hongrois
Le Premier ministre hongrois a défendu sa politique envers les migrants, vendredi à Praque, lors d'une réunion des quatre pays du groupe de Visegrad : Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie.
"Quoi que je puisse faire, je serai attaqué". Viktor Orban, Premier ministre hongrois, qui participe à Prague (République tchèque) vendredi 4 septembre au sommet des quatre pays du groupe de Visegrad (Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie), a répondu à ses détracteurs sur les conditions d'accueil des migrants. Il a notamment évoqué la construction du "mur" de barbelés qui sépare son pays de la Serbie pour empêcher l'arrivée des migrants qui fuient les guerres et la pauvreté.
Refus de quotas automatiques de réfugiés
"Quoi que je puisse faire, je serais attaqué, et je pense qu'il y a une réalité là-dessus. Si je protège mes frontières, ça devient un problème, si je ne protège pas mes frontières, c'est aussi un problème. Alors aujourd'hui, on ne sait plus quoi faire pour ne pas être attaqué," a déclaré Viktor Orban face à la presse, à fin de la réunion des chefs de gouvernement des quatre pays d'Europe centrale.
Le groupe de Visegrad a réaffirmé son refus de quotas automatiques de réfugiés. Néanmoins, un corridor ferroviaire pour les réfugiés syriens se rendant de Hongrie en Allemagne pourrait être ouvert, avec l'accord de Berlin.
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