: Vidéo "Ça me choque que la solidarité soit empêchée" : arrêtés pour avoir aidé des migrants, trois militants racontent
Plusieurs dizaines de personnes étaient réunies, jeudi 9 février à Paris, pour dénoncer le "délit de solidarité".
Ils se surnomment les "délinquants solidaires". Jeudi 9 février, des dizaines de personnes étaient réunies sur la place de la République, à Paris, pour dénoncer le "délit de solidarité" et les nombreuses poursuites judiciaires envers les personnes qui viennent en aide aux migrants.
Une manifestation programmée un jour avant la date de rendu du jugement de Cédric Herrou. "Ces procédés d'intimidation doivent cesser. Nous voulons que soient encouragé(e)s celles et ceux qui se montrent solidaires des personnes en situation de précarité", écrivent les associations organisatrices de la manifestation.
"Ce que j’ai fait n'est pas condamnable"
Devant la foule, plusieurs personnes viennent témoigner. Denis Lambert, habitant de Perpignan, raconte qu'il a été interpellé pour avoir hébergé une famille chez lui. "Ça me choque que la solidarité soit empêchée", explique-t-il à franceinfo. Houssam El Assimi, membre du collectif La chapelle debout, à Paris, décrit lui les "27 heures de garde à vue", pendant lesquelles il a entendu "des insultes racistes".
Pierre-Alain Mannoni, un Niçois, a de son côté été arrêté et placé en garde à vue pour avoir aidé trois Erythréennes blessées. "Ce que j’ai fait, ce n'est pas condamnable, c’est secourir des personnes en danger. C’est même un devoir", défend-il, interrogé par franceinfo.
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